Maudit soit ce jour

Où le transport du décor se transforme en réelle épopée. Ce qui mérite un long récit.

Trajet Maisons-Laffite (chez la tante de Marine, qui nous prête sa grande voiture)/Paris 10ème (chez Amaury, où est entreposé le décor) dans la matinée, puis chargement du décor (du genre encombrant) dans la voiture. La rue est à sens unique et en travaux, c'est déjà compliqué.
Puis traversée de  Paris avec petit passage à Paris 3 (rendez-vous au service culturel, ce jour là et pas un autre, bien sûr)
Puis sortie de Paris un vendredi après-midi, pile en même temps que tous les parisiens.

Et course contre la montre, car une répétition en présence de tous les acteurs est prévue chez Amaury en début d'après-midi. Problème: on est déjà en début d'après-midi, et le transport du décor s'avère des milliers de fois plus long et pénible que prévu...

Des heures et des heures d'embouteillages plus tard, après, entre autres, un petit accrochage avec une voiture (le conducteur, aux allures de Bruce Willis en beaucoup plus menaçant, nous tient la jambe un quart d'heure et repart avec mon numéro de téléphone et celui de ma plaque d'immatriculation alors que c'est lui qui m'a foncé dedans), on arrive enfin à Maisons-Laffite. Le trajet est ponctué de coups de téléphone: tentatives d'annulation de la repet, cris, énervement, pétage de plomb...

Le décor est enfin déposé chez Marine, où auront lieu toutes les prochaines répétitions. La durée totale de l'opération aura été de 10 bonnes heures...
Re-coups de téléphone: finalement, la troupe au complet chez Amaury s'est calmée et a pris du bon côté cette anulation inoppinée. Ils s'éclatent comme des fous. Nous, vanées, rentrons chez nous, complètement défaites. Grosse galère logistique.

Merci Marine...